Un maquis multinational et multi-confessionnel

En plus des soldats des Troupes coloniales venus d’Indochine, d’Afrique Française du Nord (Algérie, Tunisie, Maroc) et d’Afrique Occidentale Française (Sénégal), on comptait parmi les hommes du maquis :

  • des Espagnols,
    Blessés espagnols dans les Rousses (été 1944).

    Blessés espagnols dans les Rousses (été 1944).

  • des Italiens,
  • des Polonais qui formèrent une section (soit près de 40 personnes),
  • des Allemands,
  • des Russes qui formèrent aussi une section complète,
  • des Allemands,
  • etc.

Par ailleurs, de nombreux catholiques et protestants, des juifs et des musulmans étaient présents dans le maquis et si nul ne faisait mystère de sa religion, tous se savaient respectés : en bon chef militaire, le capitaine André Lanvin-Lespiau avait recruté un aumônier catholique et un aumônier israélite.
Le respect absolu des croyances (religieuses ou athées) dans le Maquis était une réalité : ce n’est pas pour rien que, fait unique dans l’histoire de la Résistance, il a été créé en Israël une section des anciens du maquis de l’Oisans où tous les anciens étaient des invités permanents.

S’il en est qui sont oubliés, il suffit de nous le signaler pour réparer cette omission.
Est-il besoin de préciser une fois de plus que la fraternité d’armes fondée dans ce serment terrible mais commun à tous « la liberté ou la mort » a soudé les hommes du maquis bien au-delà des nationalités d’origine et des religions d’appartenance?
Parcourez simplement les lignes du mémorial du maquis pour vous rendre compte que tout le monde s’y est battu de bon cœur et que bon nombre d’étrangers ont alors donné leur vie pour la France, pour notre France.