Les hommes du maquis

 Cette page est dédiée aux hommes et aux femmes du maquis de l’Oisans.

Tous les éléments figurant sous chaque patronyme proviennent de sources authentifiées. Les ouvrages de référence et les archives donnent beaucoup d’informations. Mais pas seulement : les familles et les historiens apportent aussi leur part.

Pour chaque maquisard, on trouvera en plus d’une photo, au mieux trois rubriques :

  • état-civil et vie civile;
  • son passage au maquis;
  • les nominations, décorations et points administratifs, les lieux de mémoire, site internet ou documents où il est fait référence à l’intéressé. 

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Khanl Matricule : 9035
État-major /
Du 06/07/1944 au 31/08/1944

Khanl Matricule : 9035

Pseudo : Matricule : 9035

Inscrit sur la liste des Nord-Africains et Indochinois incorporés au secteur 1.


 
Raymond Bank
Armée secrète en Isère / État-major
Du 01/03/1941 au 04/03/1944

Raymond Bank

Pseudo : Féval puis Tinan

Né le 12 août 1895 à Ivry (Seine) de Aaron Hayem Bank et de Camille Worms. Il fut l'époux de Pauline, Émilie Moussard. Il a une fille.

 Ancien combattant de 14-18 blessé quatre fois, il est volontaire et part pour la guerre du Rif (Maroc), Capitaine de réserve, il devient journaliste au "Petit Marocain", puis directeur de "L'Echo Marocain". Rentré en France à Grenoble, il est secrétaire de rédaction à "la Dépêche Dauphinoise".


Engagé volontaire en 1939, il est blessé une 5ème fois. Démobilisé en 1940 et revenu à son métier de journaliste à Grenoble, il est rapidement interdit professionnel par Vichy. Il travaille pour les services de renseignement militaires (SSMF/TR) en s'engageant le 1er mars 1941, dans la Résistance. 

Il est chef du 2ème bureau de l'Armée secrète jusqu'en mars 1942, puis chef de l'État-major de l'armée secrète sous les ordres du commandant Job, et de Reyniès,Vauban.

Le commandant Job témoignera de Raymond Bank :

"a exercé avec autorité, compétence et dévouement les fonctions de chef de l'E.M. de l'A.S., contribuant pour une large part à la mise sur pied d'un solide dispositif de combat".

Le colonel Descour, gouverneur militaire de Lyon, écrira que cet officier, "animé du plus pur esprit de résistance, "a montré "les plus belles qualités d'organisation et de bravoure. Prévenu que l'ennemi était sur sa trace, il a refusé de quitter son poste".

Le 4 mars 1944, il est arrêté et fusillé par les Allemands à Grenoble.


Mort pour la France.

Chevalier de la Légion d'Honneur, croix de guerre 14-18, croix de guerre des TOE, croix de guerre 1939-45 avec étoile de vermeil.

Cité sur le site memorial-genweb.

Inscrit sur le monument commémoratif mémorial des Services Spéciaux 39-45 à Ramatuelle (84).