Les hommes du maquis

 Cette page est dédiée aux hommes et aux femmes du maquis de l’Oisans.

Tous les éléments figurant sous chaque patronyme proviennent de sources authentifiées. Les ouvrages de référence et les archives donnent beaucoup d’informations. Mais pas seulement : les familles et les historiens apportent aussi leur part.

Pour chaque maquisard, on trouvera en plus d’une photo, au mieux trois rubriques :

  • état-civil et vie civile;
  • son passage au maquis;
  • les nominations, décorations et points administratifs, les lieux de mémoire, site internet ou documents où il est fait référence à l’intéressé. 

Recherchez avec la première lettre du nom de famille


Recherchez avec la première lettre   

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Aimé Berthollet
Groupe mobile n° 3 / Section Porte
Du 01/05/1944 au 31/08/1944

Aimé Berthollet

Pseudo : Bison

Sa famille habitait 9 rue Auguste Genin à Jallieux (38).

Eclaireur de France à Grenoble (38), il est routier au clan des brûleurs de loups et garde son totem scout comme pseudonyme au maquis.


Matricule au maquis : 2676.

Présent au maquis avant le 1er mai 1944, il est incorporé le 8 juin 1944 à la section Porte.

Le 6 juillet 1944, il est blessé lors de l'attaque du château de Saint Martin d'Uriage, école de la milice.

Le 11 août 1944, il rentre de convalescence et remplace le sergent Rire.

Le 13 août 1944, très tôt le matin et avant l'atttaque allemande, il décide de quitter le lac du Poursollet avec Jean-Louis Lacour, René Massenavette, Andrieux, Gallois, Marquet, Picquier, Roumezi, Sandier, Loïc Moreau et André Barroz du groupe 2. Vers 10h30, alors que ce détachement était dans la vallée, mademoiselle Anjo les prévient des fortes détonations entendues pendant 5 à 10 minutes. Malgré cette alerte, Berthollet décide d'appliquer les consignes officielles et de cacher les armes et les munitions puis de disperser le groupe. Seuls, Andrieux, Picquier, Roumezi et Moreaux refusent et restent sur place avec leurs armes avant de tenter pendant plusieurs jours de remonter vers le Poursollet, le terrain étant tenu par les Allemands.

Le 24 août 1944, il rejoint les maquisards à Grenoble.

Le 12 avril 1945, il est affecté au 11ème Bataillon de chasseurs alpins après avoir passé l'hiver au camp de formation des sous-officiers des Chambarrands avec Roche et Bonne.


André Robert Bellet
Groupe mobile n° 3 / Section Porte
Du 01/01/1944 au 31/08/1944
6ème Bataillon de chasseurs alpins /
Du 01/09/1944 au 12/04/1945

André Robert Bellet

Né le 07 septembre 1923 à Chapareillan (38).


Tué à l'ennemi le 12 avril 1945 au Fort de Montfroid à Bramans (73).

Mort pour la France.

Fiche sur le site mémoire des hommes.

Cité sur le site memorial-genweb.

Inscrit sur le monument aux morts de Chapareillan (38).


André Surot
Groupe mobile n° 3 / Section Porte
Du 01/01/1944 au 31/08/1944

André Surot

Pseudo : Sirote - Dujonc

Matricule au maquis : 2329.

En janvier 1943, il prend la direction du laboratoire de fabrication de faux papiers à Grenoble.

Dans la nuit du 8 au 9 juin 1944, a dirigé une équipe de 6 hommes pour démurer le dépôt d'armes du palais de Justice de Grenoble pour faciliter l'action menée le 13 juin 1944.


 
Charly Louis Vallin
Groupe mobile n° 3 / Section Porte
Du 31/07/1944 au 13/08/1944

Charly Louis Vallin

Né le 14-03-1923 à Passin (Ain). 

Eclaireur de France à Grenoble (38), il est routier au clan des brûleurs de loups et élève-instituteur.

Tué le 13 août 1944 à son poste de combat, le seul activé par sa section, au cours de l'attaque allemande au lac du Poursollet à Livet et Gavet (Isère).


Mort pour la France. 

Son nom figure sur le monument M B01, les stèles S L04, S L08, S L09 et S L13 (voir notre page sur les lieux de mémoire). 

Fiche sur le site mémoire des hommes.

Cité sur le site memorial-genweb.


 
Georges Duffaud
Groupe mobile n° 3 / Section Porte
Du 30/07/1944 au 18/08/1944

Georges Duffaud

Eclaireur de France dans le clan des brûleurs de loups à Grenoble (38). Il était élève instituteur et est rentré au maquis avec tous les routiers de son clan après avoir fui le STO.

Après les combats du 13 août 1944 au Poursollet, il se trouve dans la vallée de la Romanche et trouve refuge dans la forêt des Clots de Rioupéroux près d'un rocher. Malgré les mises en garde des habitants des Clots de Rioupéroux, il sort de sa cachette et se rend chez une dame qui lui donne du pain. Surpris par une patrouille de la Gestapo, il est conduit à Rioupéroux où il est torturé. Il s'accuse d'avoir volé le pain pour épargner la personne qui le lui avait donné. Le 19 août 1944, il est ramené vers sa cachette les mains attachés dans le dos avec trois maquisards du GM1 l'adjudant-chef Jean Arricau, le sergent-chef André Porcher et le soldat Azouz Mohedine. Tous les quatre seront fusillés au même endroit. Les photos des corps sont visibles dans Liberté provisoire.

Tué le 19 août 1944, tué aux clots de Rioupéroux (Isère).


Mort pour la France.

Son nom figure sur les stèles S L04, S L13 et S R01 (voir notre page sur les lieux de mémoire). 

Cité sur le site memorial-genweb.

Son nom apparaît avec l'orthographe Duffaut sur le monument de l'Infernet.


Georges Marie Yvon Armand
Sous-secteur de Grenoble / Groupe franc
Du 01/03/1943 au 30/07/1944
Groupe mobile n° 3 / Section Porte
Du 31/07/1944 au 13/08/1944

Georges Marie Yvon Armand

Pseudo : Jo

Né le 22 janvier 1921 à Grenoble (Isère). 


Georges Armand avait pris part sous l'insigne du GCU aux premières mesures prises, dès le printemps 1943, en faveur des étudiants réfractaires au STO

Le 13 juin 1944, il dirige le vol d'armes du palais de justice qui lui vaut dès son retour les félicitations du capitaine Lanvin (LP p.48 et BDG p.257).

Le 13 août 1944 il est tué à La Morte, à l'est des chalets du Poursollet sur la croupe à Livet et Gavet (Isère).


Mort pour la France. 

Son nom figure sur la plaque de rue P S02, les stèles S S03 et S L04 (voir notre page sur les lieux de mémoire). 

Fiche sur le site mémoire des hommes.

Cité sur le site memorial-genweb.


 
Jean Ambroise Gilly
Groupe mobile n° 3 / Section Porte
Du 01/01/1944 au 13/08/1944

Jean Ambroise Gilly

Né le 27 novembre 1924 à La Tour du Pin (Isère). 

Le 13 août 1944 est tué à Livet et Gavet (Isère).


Mort pour la France. 

Repose au carré militaire de Saint-Egrève (Isère). 

Son nom (orthographié Gelly) figure sur les stèles S L04 et S L06 (voir notre page sur les lieux de mémoire). 

Fiche sur le site mémoire des hommes.

Cité sur le site memorial-genweb.

Inscrit sur le monument aux morts de Saint-Egrève (Isère). 


Jean Masse-Navette
Groupe mobile n° 3 / Section Porte
Du 01/01/1944 au 31/08/1944

Jean Masse-Navette

Le 13 août 1944, il quitte le lac du Poursollet avec Aimé Berthollet avant l'attaque allemande.

Le 15 décembre 1946, sous-lieutenant à la légion étrangère, il meurt au combat à Do Son en Indochine.


Mort pour la France.

Son nom figure à tort sur la stèle S L04 (voir notre page sur les lieux de mémoire). 

Cité sur le site memorial-genweb.


 
Max Roch Robert
Groupe mobile n° 3 / Section Porte
Du 31/07/1944 au 18/08/1944

Max Roch Robert

Né le 17 décembre 1922 à Arlod (Ain). 

Eclaireur de France à Grenoble (38), il était routier en clan des brûleurs de loups. Il était élève -instituteur

Après l'attaque allemande contre le GM3 au lac du Poursollet le 13 août 1944, Max Robert se retrouvait dans la vallée de la Romanche et s'était caché dans Gavet (38). La coiffeuse du village avait appris à le connaître puisqu'elle lui avait déjà fourni de la nourriture. Alors que Max était sur la petite place duvillage, appuyé sur la fontaine à discuter, une patrouille allemande est rentrée dans la rue principale. A sa vue, Max Robert a décidé de s'enfuir. Surpris, les Allemands l'ont poursuivi et abattu près de la Romanche.

Il fut tué le 18 août 1944 à Livet-et-Gavet (Isère). 


Mort pour la France. 

Son nom figure sur les stèles S L04, S L13, S L15 et S L16  (voir notre page sur les lieux de mémoire). 

Fiche sur le site mémoire des hommes.

Cité sur le site memorial-genweb.


 
Rira
Groupe mobile n° 3 / Section Porte
Du 30/07/1944 au 31/08/1944

Rira

Pseudo : Rire

Le 31 juillet 1944, il est adjoint du lieutenant Porte, chef de la 1ère section du groupe mobile n°3.

Le 7 août 1944, il est chef de la section Porte, Le lieutenant Porte ayant pris le commandement du GM3.


Robert Henri Jean Brandemburger
Groupe mobile n° 3 / Section Porte
Du 30/07/1944 au 31/08/1944
6ème Régiment d'infanterie coloniale /
Du 01/09/1944 au 19/04/1945

Robert Henri Jean Brandemburger

Sa famille habitait rue d'Echirolles à Grenoble (38).

Est souvent indiqué à tort dans les morts du 13 août 1944 au lac de Poursollet.

Il a poursuivi la guerre au sein du 6ème Régiment d'infanterie coloniale.

Le 19 avril 1945, il est mort des suites de ses blessures à Vilstatt (Allemagne).


Mort pour la France.

Cité sur le site memorial-genweb.

Souvent orthographié Brandenburger.


Roger Louis Ferdinand Chariglione
Groupe mobile n° 3 / Section Porte
Du 31/07/1944 au 13/08/1944

Roger Louis Ferdinand Chariglione

Né le 29 septembre 1924 à Saint Alban des Villards (Savoie). 

Sa famille habitait 50 rue Nicolas Chorrier à Grenoble (38).

Est tué le 13 août 1944 au cours de l'attaque allemande au lac du Poursollet à Livet et Gavet (Isère).


Mort pour la France. 

Son nom figure sur les stèles S L04 et S L05 (voir notre page sur les lieux de mémoire). 

Fiche sur le site mémoire des hommes.

Cité sur le site memorial-genweb.

Acte de décès dressé le 16 août 1944 à Livet-et-Gavet (38).